TRANSPORTS

A. Mieux gérer la mobilité

* Piloter Tisséo autrement : pas de cumul entre une mairie et la présidence de Tisséo, intégrer au pilotage la région, le département et les intercommunalités, en anticipant si besoin sur le passage à la grande métropole.

* Réaliser avant 2020 une vraie cohérence tarifaire (Tisséo/TER/bus arc-en-ciel).

* Améliorer les dessertes bus en soirée et pendant les vacances.

* Faire moins de communication et plus de pédagogie : expliquer les objectifs finaux des équipements, présenter les dispositifs transitoires pendant les travaux, mener les études dans la transparence.

B. Nouvelles dessertes de transports collectifs: ambition, cohérence, pédagogie 

* Accélérer le maillage, en privilégiant les zones amenées à se densifier (ex : Montaudran) et en reliant logiquement de grands pôles d’emploi et de service (aéroport, gares, hôpitaux, zones d’emploi…)

* Proposer des alternatives à l’automobile au niveau de l’agglomération entière (Toulouse intra muros ne doit pas capter plus de la moitié des nouveaux équipements). 

* Pas d’a priori sur telle ou telle technologie. Faire des choix réalistes financièrement, mais pour cela étudier de façon transparente toutes les options (comparaison métro / tramway / BHNS sur un objectif donné, comparaisons de tracés) 

* Garder l’esprit du PDU, mais l’ajuster aux évolutions et lui donner le cas échéant plus de cohérence – en particulier, prévoir déjà les liaisons circulaires même si elles sont moins urgentes. 

* Donner la priorité à toutes formes d’interconnexion : voiture / bus / métro / tram / BHNS / train / téléphérique. 

* Aller résolument vers un « RER toulousain », qui a montré son attractivité vers Colomiers : intégrer les liaisons ferroviaires au réseau urbain, sans s’obséder sur la date d’arrivée du TGV à Matabiau, créer / agrandir / aménager sur tous les axes ferroviaires des gares performantes (Oncopôle, Montaudran, Arènes, peut-être Amouroux, Gramont, Lalande…)

C. La voiture dans la ville : ni privilégiée ni brimée 

* Dans une zone donnée, il est inutile de pénaliser la voiture tant qu’une offre plus complète de transports collectifs n’est pas effective. 

* Répartir autrement le stationnement sur l’agglo, mais sans le diminuer globalement. 

* Réaliser encore quelques aménagements routiers de cohérence : élargissement du périphérique (programmé), améliorations de certains échangeurs (ex : Chapitre, Portet), prolongement de la rocade arc-en-ciel jusqu’à la jonction avec l’A 64 (avec TCSP inclus) 

* Privilégier les infrastructures mixtes du type « boulevard urbain »

* Abandon du projet de « deuxième rocade », coûteux et à l’utilité incertaine

D. « Déplacements doux » : Plus de sécurité, plus de qualité

* Il ne faut pas tomber dans l’autosatisfaction concernant le réseau cyclable, encore peu cohérent, notamment dans les liaisons Toulouse/autres communes, et mal sécurisé…

Préférer la qualité à la quantité : plutôt 1km de bonne piste cyclable bien reliée que 5 km de « couloirs de la mort » fragmentés. 

* Besoin d’un état des lieux complet concernant l’état des trottoirs et des cheminements piétons, rue par rue – rompre avec la culture du « rapetassage » de la voirie et soigner la réalisation de toutes les rénovations. 

* Poursuivre la piétonisation du centre ville en maintenant une accessibilité voiture ciblée : riverains, handicapés, véhicules de livraisons. 

* Protéger les vélos et les piétons des voitures, mais aussi les piétons de certains vélos – au besoin, séparer plus nettement les espaces dédiés à chacun

Propositions Grand chantier  l’agglomération toulousaine Pour le développement du cyclisme urbain…….

1.    Objectifs : 

Ces dernières années ont vu continuer la progression du nombre de vélos dans Toulouse, principalement au centre-ville, mais également plus modérément en périphérie.

 Le vélo à assistance électrique réalise également une belle apparition dans nos rues, et a entrepris de se démocratiser. 

Ce ressenti n’a malheureusement pas pu être confirmé par des chiffres officiels, la dernière enquête ménage réalisée par Tisséo datant de 2004 au niveau de l’Agglomération Toulousaine.

Les objectifs fixés par le PDU 2012 sont d’atteindre 7,6% de déplacements effectués à vélo en 2020 sur l’ensemble du territoire du PDU (soit un passage de 5% à 10% des déplacements mécanisés).

D’autre part, Toulouse Métropole a ratifié la charte de Bruxelles l’engageant à atteindre 15% des déplacements à vélo sur son territoire à cette même échéance. Le PDU fixe la participation financière annuelle des collectivités à 16 M€/an pendant 10 ans.

Concernant la marche à pied, les objectifs sont modestes, fixant une progression de 23% en 2008 à24% en 2020.

Il est prévu au PDU un budget d’un 1M€/an jusqu’en 2020 pour Toulouse Métropole dédié à la création de zones 20 et d’aires piétonnes.

Les objectifs de 7,6% de vélo sur le périmètre du PDU et 15% sur Toulouse Métropole sont ambitieux et redonnent au vélo la place qu’il mérite en tant que moyen de transport urbain efficace et crédible.

Une véritable politique cyclable donnant enfin la priorité au vélo etutilisant les moyens financiers dévolus de manière efficace est nécessaire pour les atteindre.

Pour la marche à pied, les objectifs (progression de 23 à 24%) sont modestes.

1.    Propositions pour une politique cyclable dynamique :

 Pour qu’une politique cyclable soit efficace, cohérente et porte ses fruits, elle se doit d’être plus qu’un panel de mesures accolées les unes aux autres.

Elle doit être présente à tous les étages des projets pilotés par la municipalité.

Elle s’inscrit globalement dans une politique de restriction de l’usage de l’automobile et de développement des transports en commun, dont le vélo et la marche à pied sont des partenaires naturels.

Sa gouvernance doit également être simplifiée.

Le passage à la Communauté Urbaine a dilué les compétences et les prises de décisions sur de trop nombreux échelons, que ce soit au niveau politique ou administratif.

La politique cyclable doit être recentralisée, autour d’un vice-président encharge des modes actifs, assisté d’un chargé de mission ayant autorité sur des référents vélos répartis dans les pôles, validant systématiquement tous les aménagements de voiries réalisés sur le territoire de Toulouse Métropole. 

La rédaction du cahier de recommandations des aménagements cyclables, en concertation avec l’association vélo, a été une bonne avancée pour l’amélioration de la qualité des aménagements.

Il convient aujourd’hui de veiller à la bonne application de ce cahier sur l’ensemble de la communauté Urbaine, de continuer à l’améliorer, mais également de mettre à niveau le réseau existant, en particulier par l’abaissement de toutes les bordures basses, la suppression de toutes les chicanes, et l’éclairage des principaux axes, en particulier l’axe Garonne et le canal du midi, tout en assurant une continuité des aménagements et une cohérence de l’ensemble du réseau.

Le collectif force citoyenne  propose une politique cyclable dynamique par la prise en compte du vélo lors :

– Des aménagements de voirie (respect systématique de la loi sur l’air par la création de pistes cyclables, de zones 30, de stationnement vélos), de leur entretien (nettoyage des équipements cyclables) et de leur signalétique (par le développement de la signalisation des itinéraires cyclables et de l’indication des distances et du temps de parcours);

– De la conception des équipements publics (bâtiments municipaux, écoles, collèges, lycées, gares, stations de métro) par une réflexion globale sur leur accès et la création de stationnements vélos sécurisés.

En particulier, nous proposons que les abords de toutes les écoles, collèges et lycées de l’agglomération soient réaménagés afin de créer une zone apaisée libérée de toute circulation automobile. 

– De la conception des bâtiments neufs (logements, bureaux, commerces, services publics).

Pour le développement du cyclisme urbain via le plan local d’urbanisme (PLU) et la délivrance des permis de construire, en imposant la création de stationnements vélos sécurisés, de vestiaires, et de douches (pour les bureaux).

– De l’expression de la démocratie locale, en associant et en impliquant les associations d’usagers, dont l’Association Vélo, à l’élaboration de tout projet concernant le vélo. 

– De la conception de Transports en Commun en Site Propre, qui doivent être systématiquement couplés à la réalisation de voies cyclables continues et de qualité et ne doivent pas comporter de nouveaux axes routiers, ni être destructeurs d’espaces naturels.

– De la gestion du réseau de transports en commun, par la création de vélo-stations et/ou de stationnement vélo sécurisé dans les zones d’activités, favorisant l’inter-modalité.

– De la communication, en expliquant les nouvelles dispositions du code et les nouveaux aménagements (double sens cyclable…), et en initiant des actions de promotion du vélo impliquant les associations d’usagers, en particulier dans les établissements scolaires et les entreprises.

Des totems pourraient être déployés en ville affichant le nombre de cyclistes passés. 

– Du jalonnement des axes cyclables indiquant les principales destinations et les temps de parcours aussi bien sur Toulouse que vers les périphéries (exemple Toulouse/Blagnac).

– De la répression du stationnement sauvage sur les bandes cyclables et les trottoirs par l’intensification des contrôles, l’augmentation du prix du PV pour le mettre au même niveau que le stationnement sur couloir bus (135€), des contrôles fréquents des polices, et la protection physique, partout où cela sera possible, des bandes pour y rendre le stationnement impossible. 

Nous demandons également :

– Une véritable cohérence du réseau cyclable avec une continuité et un confort incitant l’usage massif de ces équipements.

– Des comptages réguliers et comparables afin d’identifier les axes à équiper et d’évaluer les évolutions de la pratique du vélo.

En synthèse, le collectif force citoyenne propose :

– Un changement de la gouvernance à Toulouse Métropole avec un vice-président en charge des modes actifs, assisté d’un chargé de mission ayant autorité sur des référents vélos répartis dans les pôles.

– Que la loi sur l’air soit systématiquement appliquée sur l’ensemble de l’agglomération Toulousaine.

– Que l’ensemble des villes de l’agglomération appliquent le code de la route en généralisant les double-sens cyclables. 

– Que l’ensemble des villes de l’agglomération déploie à grande échelle le cédez-le-passage cycliste au feu.

 – Que l’ensemble des projets actuels et futurs de transports en commun en site propre(BHNS, tram) comporte un aménagement cyclable continu et de qualité ainsi que du stationnement vélo.

Si le choix doit être fait entre le stationnement voiture et la continuité cyclable, le vélo doit systématiquement être prioritaire, en respect de la loi sur l’air.

– Que l’emport des vélos soit possible sur tous les projets de tram et de BHNS.  Que les abords de toutes les écoles, collèges et lycées de l’agglomération soientréaménagés afin de créer une zone apaisée libérée de toute circulation automobile. 

– La poursuite de l’aménagement de garages à vélos sécurisés et visibles dans lesprincipales gares multimodales de l’agglomération, notamment à St Agne et Portet-sur- Garonne.

– Une mise à niveau du réseau cyclable par la mise à zéro de tous les bateaux zéros, la suppression de toutes les chicanes et l’éclairage des principaux axes cyclables.

– Une plus grande sévérité envers le stationnement sauvage sur les bandes cyclables avec un montant d’amendes à 135€, des contrôles fréquents des polices et la mise en place de protections physiques pour empêcher ce stationnement.

Pour le développement du cyclisme urbain  

Propositions

. Favoriser le développement des transports publics totalement accessibles à tous types des handicaps.

·  Fonctionnement  du métro jusqu’à deux heures du matin le vendredi et le samedi.  

·  Développement des transports en communs avec densification de parking aux stations de l’entrée de l’agglomération (réorganisation du modèle ligne de bus vers grosse entité + desserte proche en véhicule électrique par exemple).

·  Amélioration du réseau TER, rénovation des gares et développement/ouvertures de station intra-muros

·  Gratuité des transports collectifs pour les étudiants.