Rappel:

La sécurité relevé de la compétence de l’état, cependant le maire peut agir dans certains domaines.

Le sentiment d’insécurité peut être lié à des facteurs subjectifs, et il peut être “corrigé” :de sécurité éclairage, propreté, mixité en terme d’habitat peuvent participer à améliorer le sentiment…

Il convient de définir clairement le rôle de la police municipale de celui de la police nationale qui doivent être complémentaire.

La vidéo surveillance ou vidéo protection est un outil parmi d’autres qui doit être utilisé dans un certain contexte, pour répondre à une problématique identifiée. Il doit être utilisé dans un temps défini.

Pour être réellement efficace:

– Le matériel utilisé devra être de qualité (haute définition).

– Le personnel devra être renforcé (des agents devant les écrans et des agents prêts à intervenir sur les lieux (délai d’intervention pour efficacité 5mn).

Il conviendra de revoir l’amplitude horaire des agents de la police municipale.

Il conviendra d’intervenir auprès de différents organismes (OPHLM, TISSEO, etc.) “des hommes plutôt que des machines… 

Concierge : veille au respect règlement intérieur des résidences, permet d’identifier des problèmes (ascenseur, fuites, dégradation, etc.), lien entre habitants et gestionnaires de bien favorise le lien social (plan canicule, isolement, etc.)

Il conviendra d’intervenir auprès de différents organismes (OPHLM, TISSEO, etc.)”des problèmes (ascenseur, fuites, dégradation, etc.), lien entre habitants et gestionnaires de Transport : sur certaines stations on constate que le personnel de sécurité est concentré bien favorise le lien social (plan canicule, isolement, etc…).

Sur les portiques, il serait plus pertinent que l’absence de billet soit vérifiée par des contrôleurs dans les rames et que le personnel de sécurité circule dans les parties”sensibles” exemple tunnel à la station des arènes quelques fois accompagné par du personnel de la police municipale.

Le personnel de la police municipale ne devrait pas être associé à la verbalisation des automobilistes (horodateurs), il devrait circuler dans les quartiers et en contact avec les habitants et les commerçants de quartier.

Fiche vidéo surveillance Toulouse :
NOTE 1

Une source presse en date du 26/01/12 affirme qu’il y a 24 caméras : 

– 17 caméras dôme sur les secteurs Victor-Hugo, Wilson, Croix-Baragnon, Capitole,

– 6 caméras fixes dédiées la surveillance des secteurs Capitole, Temponières et Alsace- Lorraine, 

– 1 caméra fixe sécurisant le centre de vidéosurveillance urbaine place intérieure Saint-Cyprien.

D’autres sources (Site de la Mairie et communiqué de presse de la Commission des Libertés publiques) font état de 17 caméras existantes.

Dans un avis en date de février 2013, la Commission des Libertés Publiques indique l’installation de 648 nouvelles caméras réparties comme suit :

– 642 pour le réseau Tisséo (2000 existantes) 

– 6 en villes en plus des 17 existantes, dont 3 pour la rue Pargaminières et 3, place Anthonioz de Gaulle. 

– suspension de 2 caméras sur les 17 existantes à Croix-Baragnon et à Victor-Hugo.

De plus, l’effectif de la Police Municipale est compris entre 180 et 200 personnes, selon les sources, dont une cinquantaine d’administratifs.

Note 2 (rédacteur Rémy Gire)

La vidéosurveillance est un phénomène qui a pris beaucoup d’ampleur au cours des 10 dernières années, aidé en cela par les divers attentats terroristes qui ont eu lieu a travers le monde et où des cameras ont permis de mettre un visage sur des kamikazes :11 septembre à New York, attentats du métro de Madrid et de Londres pour ne citer que les plus flagrants exemples.

Le cas de la vidéosurveillance des attentats de Londres est intéressant puis qu’il est à la fois une démonstration et une conséquence : les caméras étaient déjà installées depuis quelques années.

Prenant en compte les avancées technologiques au niveau numérique, cameras plus petites et toujours plus puissantes et logiciels de plus en plus performants et autonomes (capacité à détecter des bagarres, des mouvements anormaux ou areconnaître des visages à partir d’un fichier), l’intérêt pour les municipalités de s’équiper en caméra réside dans une optique économique.

En effet, mettre des caméras réduites le nombre de personnel nécessaire.

Il n’y a plus besoin de mettre des patrouilles qui sillonnent les rues, mais seulement des voitures d’interventions capables de réagir à une alerte donnée par le centre de contrôle.

Sur le principe, c’est effectivement intéressant, mais la pratique s’avère décevante.

Pour commencer, le cout de l’installation du système est très lourd : installations des caméras, câblage, installation du centre de contrôle.

Ensuite, il faut une équipe suffisamment nombreuse pour regarder les écrans, or généralement des économies sont réalisées à ces postes là, réduisant de fait la réelle attention des surveillants.

D’un point de vue technique, la camera n’a pas un angle de vision aussi large qu’un humain, ni la capacité à tourner aussi vite en donnant des images nettes.

Les caméras qui changent de position toutes des x secondes ont déjà démontré leurs très grandes limites, voir l’affaire d’une étudiante disparue à Prague, ou la caméra a changé automatiquement de position pendant plusieurs secondes, empêchant de savoir ce qu’il est advenu d’elle.

D’autre part, des rapports montrent que leur efficacité tant vanté dans les statistiques est difficilement quantifiable, voire nulle.

Vie Publique et vie privée

Les caméras filment mais n’empêchent pas les délits. Lorsqu’il y a peu de caméra disposées dans les lieux publics, les délits sont commis plus loin, hors de la (faible) portée des caméras.

Et à Londres, symbole d’une ville filmée par tous les angles, les délits sont commis de la même manière, simplement avec des précautions supplémentaires.

Pour le moment en France, les caméras situées sur un lieu public doivent être gérées par des policiers, municipaux ou nationaux.

Cependant, le projet de loi LOPSI propose la possibilité de transférer au privé cette charge, toujours dans un but d’économies.

Cela pose évidemment le problème de la protection des données et d’éthique.

L’argument pour la vidéosurveillance est aussi constitué par les possibilités de preuves que ce système peut fournir.

Mis a part le fait qu’une image ou une vidéo peut être truqué facilement, les preuves existent, mais ne sont pas forcément concluantes.

Pourtant, la vidéosurveillance, utilisée dans des lieux sensibles et sans excès rassure les usagers/citoyens.

C’est un élément dissuasif contre les délits, et c’est prouvé.

Le fait est, comme déjà dis, que ça ne fait que déplacer ces délits.

Rien ne remplacera les Hommes sur le terrain. Justement, les rôles de la police nationale et des polices municipales restent à clarifier…

La Sécurité :Nos alternatives

Nous mettrons tout en œuvre pour :

1. Construire des locaux pour l’ouverture de commissariats afin de favoriser la police de proximité.

2. Faire en sorte que chaque acte de délinquance trouve une réponse immédiate, juste et proportionnée.

3. Renforcer les sanctions contre les délinquants récidivistes.

4. Améliorer les conditions de détention, construire davantage de prison afin d’augmenter les capacités d’emprisonnement et dans le même temps préparer un véritable modèle de réinsertion.

5. Réprimer sévèrement les attaques visant les forces de l’ordre, les secours ou les pompiers.

6. Garantir l’indépendance de la justice.

7. Augmenter le nombre des magistrats pour rendre les jugements plus rapides.

8. Mise en place d’unoffice de tranquillité joignable 24 h sur 24

9. Redéfinir des missions de police municipale qui doit réinvestir les quartiers et être désarmée

10. Arrêt sur la surveillance vidéo